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Édifices religieux

Eglise Saint – Paul

L’histoire

La première trace d’une église au Neubourg remonte à 1077. L’église primitive aurait été érigée sur un temple païen. Durant la guerre de cent ans, un parchemin de 1447 relate que l’Eglise Saint-Paul fût dévastée. L’Eglise en ruine, un nouvel édifice devait être élevé : c’est l’église actuelle.

Classée au titre des Monuments Historiques
le 6 Août 1938

Rebâtie au XVe siècle sur un ancien sanctuaire disparu, l’église Saint-Paul Saint-Pierre porte l’empreinte de la fin du style ogival ; elle se distingue par son chœur en forme de triangle, reposant sur six colonnes rondes, et ses trois nefs ; mais c’est à l’extérieur que cette structure absidiale originale émerge le mieux. A l’intérieur, vous pourrez également apprécier le riche mobilier, ainsi que les vitraux modernes signés Barillet.

L’architecture extérieure

Son imposante architecture a valu à l’Eglise Saint-Paul le surnom de « Cathédrale des champs ». L’Eglise se compose d’un vaisseau rectangulaire et d’une abside à cinq pans. On peut observer la nef centrale et ses deux nefs latérales. L’ensemble forme une croix.

Le clocher

Le clocher à été détruit en 1940, au cours d’un tir d’artilleurs, ainsi que le campanile qui datait de 1853. Il a été reconstruit en 1958.

 

 

« En juin 40, la vérité oblige à dire qu’au premier coup de canon tiré par une unité française, ce fut le clocher de Saint-Paul qui trinqua « (d’après Armand Jardillier) du Courrier de l’Eure de l’époque.

« J’avais 4 ans en 40, mais après la guerre de 40, j’ai entendu bien des fois le récit de mes parents dont il ressort les éléments suivants : des artilleurs français, qui devaient avoir passablement bu, avaient fait le pari de toucher le clocher avec un tir de canon. Leurs canons étaient devant l’hôtel du Soleil d’Or« . Témoignage de François VALOIS.

Le mobilier

Parmi le mobilier (classé en 1912), dix-huit stalles, de la fin du XVIIè siècle, et des statues en bois de la même époque proviennent de l’abbaye de Saint-Jean. Le Maître Autel et autels latéraux sont du XVIIe siècle. Un lutrin complète l’ensemble.

 

 

Chapelle Saint – Jean

Sainte Marguerite

De vastes dimensions, elle a été construite dans la seconde moitié du XIIIe siècle. Une chapelle dédiée à Sainte Marguerite fut ajoutée sur le côté nord de l’édifice dans la seconde moitié du XVIIè siècle.

De l’église paroissiale au bien national

Elle servit d’église paroissiale de 1592 à 1610. En 1638, la châtelaine du Neubourg fonda une abbaye de religieuses bénédictines, et l’église devint la chapelle du couvent. Sept abbesses, nommées par le roi, se succédèrent de 1638 à la révolution française. A cette date, la communauté religieuse fut dispersée et l’abbaye fut vendue comme bien national.

Les bâtiments de l’ancienne coopérative agricole étaient ceux de la ferme du couvent. Un calvaire a été érigé en 1994 pour perpétuer le souvenir des religieuses bénédictines de l’abbaye de Saint-Jean.

Propriété privée

La chapelle Saint Jean est une propriété privée appartenant à Monsieur Philippe Marche. Elle est ouverte gratuitement au public tous les ans à l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine.

 

 

 

Chapelle du Prieuré

Saint – Marc

Il s’agit d’un quartier du Neubourg où s’élève encore, au milieu du cimetière, la petite chapelle Saint-Marc de l’ancienne maladrerie de Sainte-Madeleine. Elle fut réunie à l’hôpital en 1693.

L’édifice

C’est un petit édifice rectangulaire aux assises alternées de pierres de taille et de silex taillés, épaulé par des contreforts plats à deux glacis et éclairé au chevet par une large baie jadis garnie de deux meneaux et d’un remplage rayonnant. L’ensemble appartient au XIVe siècle.

La folle

L’histoire raconte que dans les premières années du 19ème siècle, on avait enfermé une pauvre folle furieuse qu’on y tenait enchaînée. Elle y poussait des cris affreux et elle avait creusé avec ses ongles les pierres de la muraille. C’était la sœur de Rosalie Cornu, aubergiste célèbre du Neubourg qui tenait sous la restauration l’hôtel du Beuvron.